Qu'est-ce que l'enfer ? Comment la Bible décrit-elle l'enfer ? (10 vérités)

Définition biblique de l'enfer

" L'enfer Le théologien Wayne Grudem a défini l'expression "l'homme et la femme" comme étant le lieu où ceux qui rejettent la seigneurie de Jésus-Christ subiront la colère et la justice de Dieu pour toute l'éternité. L'enfer "Elle est mentionnée à de nombreuses reprises dans les Écritures. Christopher Love, puritain du XVIIe siècle, a déclaré que..,

L'enfer est un lieu de tourment, ordonné par Dieu pour les démons et les pécheurs réprouvés, dans lequel, par sa justice, il les enferme dans un châtiment éternel, les tourmentant à la fois dans leur corps et dans leur âme, étant privés de la faveur de Dieu, objets de sa colère, sous laquelle ils doivent reposer pour toute l'éternité.

" L'enfer L'enfer est une croyance et un enseignement chrétiens que beaucoup voudraient éviter ou oublier complètement. C'est une vérité dure et terrifiante qui attend ceux qui ne répondent pas à l'Évangile. Le théologien R.C. Sproul écrit : " Il n'y a pas de concept biblique plus sinistre ou plus terrifiant que l'idée de l'enfer. Elle est si impopulaire parmi nous que peu de gens lui accorderaient le moindre crédit, sauf qu'elle nous vient de l'Évangile ".J.I. Packer écrit également : " L'enseignement du Nouveau Testament sur l'enfer est destiné à nous effrayer et à nous rendre muets d'horreur, en nous assurant que, de même que le paradis sera meilleur que ce dont nous pouvons rêver, de même l'enfer sera pire que ce que nous pouvons concevoir[4] " On peut maintenant se demander ce que les Écritures enseignent à propos de " l'enfer " et de " la mort ". l'enfer ?"

Le "Shéol" : le lieu des morts dans l'Ancien Testament

Dans l'Ancien Testament "l'enfer" n'est pas spécifiquement mentionnée dans son nom, mais le mot utilisé en référence à la vie après la mort est "...". Shéol, Dans l'Ancien Testament, le mot "maison" est utilisé pour désigner le lieu de résidence des personnes après leur mort[5]. Shéol Les écrits juifs post-canoniques, rédigés entre la fin de l'Ancien Testament et le début du Nouveau Testament, ont fait des distinctions dans " l'esprit de l'homme " et dans " l'esprit de l'homme ", et ce, non seulement pour les méchants, mais aussi pour ceux qui ont vécu dans la justice[6]. Shéol "Le récit de l'homme riche et de Lazare, dans Luc 16:19-31, confirme ce point de vue. Le Psaume 9:17 déclare que " les hommes et les femmes de la terre ont le droit d'avoir des relations sexuelles avec les hommes. Les méchants retourneront au séjour des morts, Toutes les nations qui oublient Dieu. "Psaumes 55:15b déclare : " 15b... qu'ils descendent vivants au séjour des morts, car le mal est dans leur demeure et dans leur coeur. Dans ces deux passages, il s'agit d'un lieu pour les méchants, ceux dont le mal habite le cœur... Alors, à la lumière de cela, quelle est la description exacte de "l'homme de la rue" ? Shéol Job 10:21b-22 déclare que c'est " le plus grand de tous les maux de la terre ". 21b...le pays des ténèbres et de l'ombre profonde 22le pays de l'obscurité comme des ténèbres épaisses, comme de l'ombre profonde sans ordre, où la lumière est comme des ténèbres épaisses. "Job 17:6b dit qu'il a des barreaux, Psaumes 88:6b-7 dit qu'il est. 6b... dans les régions obscures et profondes, 7 Ta colère s'appesantit sur moi, Et tu m'accables de tous tes flots. Sélah. "

Ainsi, sur la base de ces passages de Job et des Psaumes, la description de " Shéol Dans le Nouveau Testament, l'expression " la terre est un lieu profond, couvert de ténèbres, de chaos, une prison, et où l'on expérimente la colère de Dieu " est utilisée pour désigner la terre. Shéol "est mentionnée dans Luc 16:19-31.

La description qui en est faite dans ce passage est celle d'un lieu de tourments (16:23a & ; 16:28b), d'angoisse (16:24b & ; 16:25b) et de flammes (16:23b). Après un examen de l'Ancien Testament, on peut constater que le séjour des morts était un lieu de souffrance pour les méchants.

L'enfer dans le Nouveau Testament

Dans le Nouveau Testament, l'enfer est décrit de manière claire et vivante. Trois mots sont utilisés en grec pour désigner l'enfer : " Géhenne ," " Hadès ," " Tartaros, " et " pyr. "L'universitaire grec William D. Mounce affirme que " géhenne Dans le Nouveau Testament, il fait référence à un abîme éternel et ardent de punition où le corps et l'âme sont jugés", indique le dictionnaire biblique Lexham,

Il s'agit d'un nom dérivé de l'expression hébraïque gy' hnwm La vallée de Hinnom était un ravin situé sur le versant sud de Jérusalem. À l'époque de l'Ancien Testament, on y offrait des sacrifices à des dieux étrangers. Par la suite, le site a été utilisé pour brûler des déchets. Lorsque les Juifs discutaient du châtiment dans l'au-delà, ils utilisaient l'image de ce dépotoir fumant.

Mounce explique également le mot grec " Hadès. "Elle est conçue comme une prison souterraine dont les portes sont verrouillées et dont le Christ détient la clé. Hadès est un lieu temporaire qui rendra ses morts lors de la résurrection générale[11] ". Tartaros "Le Lexham Theological Workbook précise que " dans le grec classique, ce verbe décrit l'acte de détenir un prisonnier dans le Tartare, le niveau de l'Hadès où les méchants sont punis "[12]. pyr. "Il précise que "pour l'essentiel, ce type de feu apparaît dans le Nouveau Testament comme un moyen utilisé par Dieu pour exécuter le jugement[13]".

A quoi ressemble l'enfer dans la Bible ?

Dans les Évangiles, Jésus parle plus souvent de l'enfer que du paradis[14]. Dans l'Évangile de Matthieu, l'enfer est mentionné 7 fois et l'Hadès 2 fois, ainsi que 8 termes descriptifs concernant le feu. De tous les Évangiles, c'est Matthieu qui parle le plus de l'enfer, et de tous les écrits du Nouveau Testament, c'est Matthieu qui contient le plus de contenu sur l'enfer, l'Apocalypse venant en deuxième position. Dans Matthieu3:10, Jean-Baptiste enseigne que ceux qui ne portent pas de fruits seront jetés au feu. L'érudit William Hendriksen écrit : " Le "feu" dans lequel les arbres infructueux sont jetés est manifestement un symbole du déversement final de la colère de Dieu sur les méchants... Le feu est inextinguible. L'idée n'est pas simplement qu'il y a toujours un feu qui brûle dans la Géhenne, mais que Dieu brûle les méchants avec un feu inextinguible... ".le feu, le feu préparé pour eux, pour le diable et ses anges[15].

Il explique également dans Matthieu 3:12 que le Messie à venir, Jésus-Christ, reviendra et qu'il séparera le blé (les justes) de l'ivraie (les méchants), qui sera brûlée par un feu inextinguible. Hendriksen écrit également,

Ainsi, les méchants, séparés des bons, seront jetés dans la géhenne, le lieu du feu inextinguible. Leur châtiment est sans fin. Il ne s'agit pas seulement de dire qu'il y a toujours un feu qui brûle dans la géhenne, mais que les méchants sont brûlés d'un feu inextinguible, le feu qui a été préparé pour eux ainsi que pour le diable et ses anges. Leur ver ne meurt jamais. Leur honte est éternelle. Ainsi, la géhenne n'est pas un lieu où l'on brûle.Ils seront tourmentés dans le feu et le soufre... et la fumée de leur tourment montera aux siècles des siècles, de sorte qu'ils n'auront de repos ni le jour ni la nuit[16].

Dans Matthieu 5:22, lorsque Jésus enseigne la colère, la première référence à l'enfer est faite. Jésus explique que ceux qui "... dira : "Pauvre fou !", sera passible de la géhenne du feu. "Dans Matthieu 5:29-30, lorsque Jésus enseigne sur la luxure, il explique qu'il vaut mieux perdre une partie de son corps que tout son corps soit jeté en enfer. Dans Matthieu 7:19, Jésus enseigne, comme Jean Baptiste en 3:10, que ceux qui ne portent pas de fruits seront jetés au feu.

Dans Matthieu 10:28, Jésus explique qu'une personne doit craindre celui qui peut détruire le corps et l'âme en enfer. Le spécialiste du Nouveau Testament Craig L. Blomberg explique que détruire signifie la souffrance éternelle[17]. Dans Matthieu 11:23, Jésus dit que Capharnaüm sera descendu à Hadès à cause de son incrédulité.

Le spécialiste du Nouveau Testament Knox Chamber explique que le hadès est le lieu du jugement final pour ceux qui ne croient pas[18] Dans Matthieu 13:40-42, Jésus explique qu'à la fin de l'ère, tous les pécheurs et les contrevenants à la loi seront rassemblés et jetés dans la fournaise ardente, un lieu où l'on pleure et où l'on grince des dents.

Comment la Bible décrit-elle l'enfer ?

Le pasteur John MacArthur écrit : "Le feu provoque la plus grande douleur connue de l'homme, et la fournaise de feu dans laquelle les pécheurs sont jetés représente le tourment atroce de l'enfer, qui est le destin de tout incroyant. Ce feu de l'enfer est inextinguible, éternel et est représenté comme un grand "étang de feu qui brûle avec du soufre". Le châtiment est si effrayant que dans ce lieu, il y aurades pleurs et des grincements de dents[19].

Jésus dit la même chose dans Matthieu 13:50. Hendriksen explique les pleurs et les grincements de dents, ainsi que 13:42, à la lumière de Matthieu 8:12. Il écrit,

Quant aux pleurs... Les larmes dont parle Jésus en Matthieu 8:12 sont celles d'une misère inconsolable et sans fin, d'un désespoir total et éternel. Les grincements de dents qui les accompagnent dénotent une douleur atroce et une colère frénétique. Ces grincements de dents, eux aussi, ne s'arrêteront jamais et ne cesseront jamais[20].

Le feu inextinguible de l'enfer

Dans Matthieu 18:8-9, Jésus enseigne les tentations du péché et dit qu'il vaut mieux qu'une personne soit privée des membres qui lui permettent de se livrer au péché, plutôt que tout son corps soit jeté en enfer. Et dans Matthieu 25:41-46, les injustes s'éloigneront de Dieu dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges en vue d'un châtiment éternel. En conclusion, dans l'Évangile de Matthieu, l'enfer est décrit comme étant lelieu de feu inextinguible, contenant des souffrances, des pleurs et des grincements de dents. Ceux qui habiteront l'enfer sont le diable et ses anges. De même, tous ceux qui ne portent pas de fruits à cause de leur incrédulité, ceux qui sont coupables de meurtre et de convoitise dans leur cœur et ceux qui ne croient pas et ne se confient pas au Seigneur Jésus-Christ. Ce sont eux qui sont coupables des péchés d'omission et de commission.

Dans l'Évangile de Marc, l'enfer est mentionné en Marc 9,45-49. Jésus enseigne à nouveau qu'il vaut mieux perdre un membre que de voir tout son corps jeté en enfer, comme dans Matthieu 5,29-30 et 18,8-9. Mais la différence se situe au verset 48, où Jésus dit que l'enfer est le lieu où le ver ne meurt jamais et où le feu ne s'éteint pas. Hendriksen explique que "le tourment, par conséquent, sera à la foisexterne, le feu, et interne, le ver. De plus, cela ne finira jamais[21]", écrit-il également,

Lorsque l'Écriture parle de feu inextinguible, il ne s'agit pas seulement de dire que le feu brûlera toujours dans la Géhenne, mais que les méchants devront endurer ce tourment pour toujours. Ils seront toujours l'objet de la colère de Dieu, jamais de son amour. Ainsi, leur ver ne meurt jamais et leur honte est éternelle. Il en va de même pour leurs liens. "Ils seront tourmentés par le feu et le soufre... et la fumée de leurLe tourment monte aux siècles des siècles, et ils n'ont de repos ni le jour ni la nuit[22].

Le spécialiste du Nouveau Testament James A. Brooks explique que les "vers" et le "feu" symbolisent la destruction[23]. Par conséquent, dans l'Évangile de Marc, l'enfer est également décrit comme le lieu où ceux qui ne se repentent pas de leur péché sont jetés dans ses flammes inextinguibles, où ils sont détruits pour l'éternité.

L'Évangile de Luc mentionne l'enfer dans Luc 3:9, 3:17, 10:15 et 16:23. Luc 3:9 et 3:17 sont le même récit que Matthieu 3:10 et 3:12. Luc 10:15 est le même que Matthieu 11:23. Mais Luc 16:23 fait partie du passage sur l'homme riche et Lazare, Luc 16:19-31, qui a été mentionné dans l'explication de "L'homme riche et Lazare". Shéol Nous devons nous rappeler que la description dans ce passage est qu'il s'agit d'un lieu de tourment (16:23a & ; 16:28b) d'angoisse (16:24b & ; 16:25b) et de flamme (16:23b). L'érudit Robert H. Stein explique que la référence au tourment de l'homme riche montre que ceux qui y habitent " ...continuent dans une terrible condition consciente et irréversible après la mort " Il explique que le feu est " ...fréquemment... ".L'Évangile de Luc décrit donc l'enfer comme un lieu de feu, inextinguible, de tourments et d'agonie. Ceux qui y demeureront sont ceux qui ne portent pas de fruits et qui sont coupables d'incrédulité.

L'Évangile de Jean ne fait qu'une seule référence à l'enfer. Dans Jean 15:6, Jésus explique que ceux qui ne demeurent pas en Jésus-Christ sont rejetés comme une branche morte et se dessèchent. Ces branches sont rassemblées et jetées dans le feu où elles brûlent. Hendriksen explique que ceux qui ne demeurent pas ont rejeté la Lumière, le Seigneur Jésus-Christ[26]. D.A. Carson, spécialiste du Nouveau Testament, explique que le feuAinsi, dans l'Évangile de Jean, l'enfer est décrit comme le lieu où ceux qui rejettent le Christ sont jetés dans le feu pour y être brûlés.

Dans la lettre aux Hébreux, l'auteur fait référence à l'enfer en Hébreux 10:27. Ceux qui continuent à pécher délibérément n'ont plus de sacrifice pour le péché,[28] mais ils attendent un jugement effrayant et un feu qui consumera les ennemis de Dieu. Hendriksen écrit,

L'accent est mis sur l'adjectif "craintif". Ce mot apparaît trois fois dans le Nouveau Testament, toutes dans cette épître. Cet adjectif est traduit par "craintif", "redoutable" et "terrifiant". Dans les trois cas, il s'agit de la rencontre avec Dieu. Le pécheur ne peut échapper au jugement de Dieu et, à moins qu'il n'ait été pardonné en Christ, il devra faire face à un Dieu en colère en ce jour redoutable[29].

Il écrit également,

"Ce n'est pas seulement le jugement qui attend le pécheur qui recevra le verdict, mais aussi l'exécution de ce verdict. L'auteur dépeint de manière vivante l'exécution comme un feu furieux qui consumera tous ceux qui ont choisi d'être des ennemis de Dieu."

La lettre des Hébreux nous dit que l'enfer est décrit comme le lieu où ceux qui rejettent Jésus-Christ en ne le choisissant pas comme leur sacrifice, connaîtront un jugement terrifiant de la part de Dieu et seront consumés par le feu.

Dans la deuxième lettre de Pierre, Pierre écrit au sujet des faux prophètes et des faux enseignants. Dans la deuxième lettre de Pierre, 2:4, il explique comment Dieu a puni les anges déchus. Il a jeté les anges déchus en enfer lorsqu'ils ont péché, et il les a enfermés dans des chaînes de ténèbres lugubres jusqu'au jugement. Ce qui est intéressant dans ce passage, c'est que le mot utilisé pour "anges déchus" est le même que celui qui est utilisé pour "anges déchus". L'enfer "dans le texte original grec est " Tartaros, "C'est la seule fois que ce mot est utilisé dans le Nouveau Testament. Il s'agit d'un terme grec que Pierre utilisait pour que ses lecteurs païens comprennent ce qu'est l'enfer. Dans la deuxième lettre de Pierre, l'enfer est donc décrit comme le lieu où les anges déchus sont jetés pour leur péché et où des chaînes de ténèbres lugubres les retiennent jusqu'au jugement.

Dans la lettre de Jude, le châtiment de l'enfer est mentionné deux fois, une seule fois dans le sens de la punition. Dans Jude 1:7, Jude explique que ceux qui ne croient pas subiront un châtiment de feu avec les anges qui se sont rebellés. Le spécialiste du Nouveau Testament Thomas R. Schreiner déclare : "Le châtiment de l'enfer est un châtiment de feu,

Jude a qualifié le châtiment subi de feu éternel. Ce feu sert d'exemple parce qu'il est un type ou une anticipation de ce qui attend tous ceux qui rejettent Dieu. La destruction de Sodome et Gomorrhe n'est pas une simple curiosité historique ; elle fonctionne comme une prophétie de ce qui attend les rebelles. Le récit met l'accent sur la dévastation du Seigneur qui fait pleuvoir le feu et la pluie.Le soufre, le sel et la nature dévastée du pays servent d'avertissement à Israël et à l'Église dans d'autres passages des Écritures.

Ainsi, dans le livre de Jude, l'enfer est décrit comme le lieu où les incroyants et les anges rebelles connaîtront un feu et une dévastation plus extrêmes que ceux de Sodome et Gomorrhe.

Dans le livre de l'Apocalypse, Jean reçoit une vision du châtiment qui l'attend à la fin des temps. L'Apocalypse est le deuxième livre qui mentionne le plus l'enfer. Dans Apocalypse 14:9-1, ceux qui ont adoré la bête et reçu sa marque boiront la colère de Dieu, versée dans toute sa force dans la coupe de sa colère ; ils seront tourmentés dans le feu et le soufre. La fumée de ce tourment durera pendantLe spécialiste du Nouveau Testament Robert H. Mounce écrit : "Le châtiment des damnés n'est pas une mesure temporaire. La fumée de leur tourment s'élève pour toujours et à jamais. Sans espoir d'acquittement, ils paient le prix éternel d'avoir choisi le mal plutôt que la justice". Dans Apocalypse 19:20, la bête et le faux prophète sont jetés vivants dans l'étang de feu. Mounce déclare : "La bête et le faux prophète sont jetés vivants dans l'étang de feu",

Dans notre passage, il est dit que le lac ardent brûle de soufre, une substance jaune qui brûle facilement à l'air. On la trouve à l'état naturel dans les régions volcaniques telles que la vallée de la mer Morte. Un lac de soufre brûlant serait non seulement très chaud, mais aussi malodorant et fétide. C'est un endroit approprié pour tout ce qui est péché et mauvais dans le monde. L'Antéchrist et le faux prophète sontses premiers habitants.

Dans Apocalypse 20:10, le diable est également jeté dans le même étang de feu que la bête et le faux prophète, où ils sont tourmentés jour et nuit, pour toujours. Dans Apocalypse 20:13-14, la mort, le séjour des morts et ceux dont le nom n'est pas écrit dans le livre de vie sont jetés dans l'étang de feu, qui est la seconde mort. Et dans Apocalypse 21:8, les lâches, les incrédules, les détestables, les meurtriers, les hommes violents et les hommes de mauvaise vie sont jetés dans l'étang de feu.les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang de feu qui brûle avec du soufre, ce qui est la seconde mort.

Ainsi, dans l'Apocalypse, l'enfer est décrit comme un lieu où les ennemis de Dieu subiront la pleine colère de Dieu dans l'étang de feu, pour l'éternité.

Conclusion

Si nous croyons à l'inerrance de la Parole de Dieu, nous devons tenir compte de l'avertissement et du danger que représente l'enfer. Il s'agit d'une dure réalité dont les pages de l'Ecriture se font l'écho et qui n'est réservée qu'au diable, à ses serviteurs et à ceux qui rejettent l'autorité du Christ. En tant que croyants, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour atteindre le monde qui nous entoure avec l'Evangile et éviter à d'autres de faire l'expérience de l'enfer,Le jugement juste de Dieu sans le Christ.

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Il faut être prudent en examinant ce passage car il y a un danger à croire que l'on peut perdre son salut, ce qui n'est pas conforme à l'enseignement général de l'Écriture.

Hendriksen Commentaire du Nouveau Testament Thessaloniciens, Pastorales et Hébreux page 294

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